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Vendredi noir chez « Sud-Ouest »

publié le dimanche 11 novembre 2012

Le quotidien régional n’était pas dans les kiosques ce samedi 10 novembre. « Cette non-parution fait suite à la présentation d’un projet de plan d’économie », explique laconiquement le site du journal. 180 postes sont menacés.

Lors d’un comité d’entreprise extraordinaire qui s’est tenu vendredi 9 novembre après-midi, la direction du groupe Sud-Ouest (1000 salariés environ) a annoncé son intention de supprimer, courant 2013, 180 postes équivalents temps plein, dont 120 postes liés à l’édition papier du journal (techniciens d’édition, rotativistes, metteurs en page…). Le centre d’impression (64 ETP supprimés), le pré-presse (59 ETP) et la rédaction (41,8 ETP dont 34 postes de journalistes) sont les trois secteurs les plus touchés par la réorganisation annoncée.

Dans le détail, les agences d’Auch (Gers), de Pau (Béarn) et d’Angoulême (Charente) sont toutes trois menacées de fermeture, avec à la clé de nombreuses suppressions de postes et quelques transferts vers d’autres agences (création notamment d’une édition Landes-Gers et d’une édition Val de Charente/Saintonge) . Un « bureau d’information » devrait voir le jour à Angoulême dans les locaux de « Charente libre », ainsi qu’à Pau. A Bordeaux, 14 postes seraient supprimés à la rédaction, dont 8 aux informations générales. La direction a précisé que son souhait était de favoriser les départs volontaires.

Le SNJ, syndicat majoritaire chez les journalistes du groupe, a appelé aussitôt « l’ensemble des journalistes à se réunir pour déterminer les formes de mobilisation pour dire NON à ce projet ». Il appelle à une grande assemblée générale de la rédaction, du siège et des agences, ce lundi 12 novembre à 13 heures au siège (Bordeaux). De nombreuses réunions ont lieu au siège et dans les agences depuis vendredi en fin d’après-midi. Les agences de Pau, Mont-de-Marsan et Angoulême se sont mises en grève peu de temps après le comité d’entreprise. Olivier Gerolami, le président du directoire du groupe Sud Ouest (GSO) indiquait il y a quelques jours que l’exercice 2012 serait déficitaire de plus de 3 millions d’euros, et que le journal devrait « se réorganiser en profondeur au cours des prochains mois », en misant sur le développement sur Internet. Le 25 septembre, il avait annoncé lors du comité d’entreprise un plan visant à économiser dix à douze millions d’euros sur la masse salariale.

Association des Journalistes de Toulouse et Midi-Pyrénées

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