Le 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse

Cette journée, instaurée par les Nations-Unies en 1993, est organisée par l’Unesco. La Conférence internationale dont le thème était : « Nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés », a rassemblé 770 participants de 88 pays à Tunis du 3 au 7 mai.

Un lieu hautement symbolique, dans le pays qui a lancé le signal des révolutions arabes et où la mise en place d’institution démocratiques rencontre de nombreuses difficultés. L’lnstance tunisienne pour la réforme de l’information et de la communication demande actuellement l’inscription de la liberté d’expression et de la presse dans la constitution en cours d’élaboration.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été remis le 3 mai au journaliste azerbaïdjanais et militant des droits de l’homme, Eynulla Fatullayev, 35 ans. Ancien rédacteur en chef et fondateur de l’hebdomadaire populaire indépendant en langue russe Realny Azerbaijan (l’Azerbaïdjan réel) et du quotidien en langue azérie Gundalik Azarbaycan (Le quotidien d’Azerbaïdjan), il a été emprisonné en 2007, et libéré l’année dernière. En juillet 2011, il a créé dans son pays l’Union publique pour les droits de l’Homme. Rappelons que l’Azerbaïdjan est 162^e sur 179 pays dans le classement de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières