Le débat du 18 novembre sur la protection des sources des journalistes, le droit de la presse et la liberté de l’information a réuni près de 100 personnes. Les interventions de Fabrice Arfi, journaliste à Médiapart, et de Stanley Claisse, avocat spécialisé dans le droit de la presse, ont été très appréciées, et les nombreuses questions ont permis, entre autres, d’aborder le fond de l’affaire Woerth-Bettencourt et de l’affaire Karachi.
En effet, ces deux affaires, révélées par Mediapart, mettent en cause les plus hautes instances gouvernementales présentes et passées. Les tentatives de pression sur les journalistes et leurs sources (vols d’ordinateurs, examen des communications téléphoniques…) compromettent gravement la liberté de l’information et les droits de la presse et des journalistes, établis depuis la loi sur la presse de 1881. Il s’avère que la loi du 4 janvier 2010, censée renforcer la protection des sources des journalistes est trop imprécise pour remplir son rôle.
L’AJT-MP reviendra dans les prochaines semaines sur ce sujet, et sur les actions envisageables pour garantir la liberté de l’information, qui est un des garants de la démocratie, et qui concerne tous les citoyens, journalistes ou non-journalistes.
Un extrait vidéo de la soirée dans laquelle Fabrice Arfi explique comment les journalistes sont pistés, espionnés, cambriolés... (attention : il faut monter le son)
De gauche à droite, Sylviane Baudois, présidente de l’AJT-MP, Fabrice Arfi, enquêteur chez Mediapart, Stanley Claisse, avocat spécialisé dans le droit de la presse et des nouvelles technologies, Marc Teynier, secrétaire de l’AJT-MP
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