L’ancienne porte-parole du Tribunal pénal international (TPI) de La Haye, était accusée d’outrage à la Cour et d’avoir divulgué des informations confidentielles dans un livre et des articles (voir Lettre de l’AJT-MP du 15 juin 2009) et encourait pour cela une peine de prison de sept ans et 100 000 euros d’amende. Lors de son procès, du 15 au 17 juin, sa défense avait souligné les irrégularités de la procédure, et affirmé que les informations étaient du domaine public et qu’il s’agissait d’une atteinte à la liberté d’expression. Le 14 septembre, le TPI a condamné Florence Hartmann à payer une amende de 7 000 euros. Contestant le principe même de toute condamnation, même légère, Florence a décidé de faire appel. Son Comité de soutien continue à faire circuler une pétition sur Internet : http://www.preserverlajusticeinternationale.org